On s’en doutait un peu, mais les «grandes oreilles» du gouvernement américain ne pouvaient laisser passer la présidentielle française de 2012 sans y puiser quelques informations… voire plus si affinités. C’est la teneur des révélations faites par WikiLeaks et relayées par

Curieusement, les réactions officielles à la révélation incontestable de cette intrusion massive dans le débat public français n’ont rien de comparable avec la rumeur soulevée par les accusations sans preuves concernant une immixtion de l’espionnage russe dans les élections américaines.

«S'il ne dévoile pas le contenu des renseignements interceptés, ni quels ont été les moyens mis en œuvre pour y parvenir, le document, adressé à la National Security Agency (NSA) en charge des écoutes et qui est daté de novembre 2011, demande de collecter des informations sur les principaux acteurs de l'élection. Parmi eux, le président sortant, Nicolas Sarkozy, Martine Aubry, alors présidente du Parti Socialiste mais aussi Marine Le Pen, François Hollande ou Dominique Strauss-Kahn.

L'objectif de la CIA était «d'évaluer le paysage post-électoral français et l'impact potentiel sur les relations États-Unis-France, afin de préparer les principaux décideurs politiques américains», explique Libération dans son édition de vendredi.»

PS Coïncidence cocasse: les services allemands [viennent de blanchir](

http://www.zerohedge.com/news/2017-02-17/german-intelligence-clears-russia-election-interference

) la Russie de ces accusations liées aux élections US!)