Une motion proposée par le député du Parti national écossais Alex Salmond, visant à poursuivre Tony Blair pour avoir trompé le Parlement afin de l’entraîner dans la guerre en Irak, a été abruptement rembarrée par 439 voix contre 70. Le débat fut tout de même vif. Les députés travaillistes se sont illustrés par leur loyauté au menteur, prévaricateur et criminel de guerre avéré en accusant Salmond de vouloir «mettre au pilori un individu et faire de lui un bouc émissaire».

Il est vrai que la classe politique anglaise se distingue par son fair-play et son aversion à l’égard des «mises au pilori» de chefs d’Etat incriminés. MM. Kadhafi, Assad ou Poutine pourraient en témoigner…