Dans la série Black Mirror, une héroïne dialogue avec le «fantôme virtuel» de son mari défunt, reconstitué à partir de son sillage électronique.

Sur une idée semblable, et suite au deuil causé par la disparition de son ami, une programmeuse russe a élaboré un véritable chatbot (= robot causeur). A partir des données numériques laissées par un mort, on «reconstruit» une personnalité virtuelle capable de répondre et de «chatter».

«A l’époque [de Black Mirror], qu’une technologie vienne détruire le processus de deuil et briser virtuellement la frontière avec les morts paraissait impensable. L’expérience d’Eugenia Kuyda vient de nous prouver le contraire. Et nous signifier sans doute à quelle vitesse terrifiante les tabous tombent. Dialoguer avec des avatars de nos proches décédés pourrait-il être un jour être considéré comme acceptable ?»