Qui fuient-ils donc, ces milliers de civils d’Alep-Est? L’avancée des troupes gouvernementales, selon les médias unanimes d’Occident. Pourtant l’histoire pourrait aussi être racontée d’un tout autre angle. Essayons:

1) Alep-Est est tenue par les islamistes les plus fanatiques. Ce fait est universellement admis et documenté par les journalistes qui y sont allés (comme Régis Le Sommier, directeur adjoint de Paris Match).

2) La Russie avait ménagé, début novembre, quatre couloirs humanitaires pour l’évacuation des civils pris d’Alep-Est. L’opération avait été raillée et dénoncée par les Occidentaux. Elle avait été sabotée par les terroristes, qui tiraient sur la population tentant de fuir. Sans otages civils, ils n’existeraient plus depuis longtemps.

3) Les opérations militaires syro-russes ont enfoncé et désorganisé les forces islamistes. Les civils en ont profité pour rejoindre la partie ouest de la ville, où l’on ne coupe pas les têtes à chaque coin de rue.

Cette version des faits vaut bien l’autre. Le hic est que nos médias de cerveaulavage ne l’envisagent même pas. Du coup, ils omettent de dire où vont ces civils qui fuient le quartier Est…

La contrariété des médias occidentaux face à la défaite des coupeurs de têtes à Alep a quelque chose de cocasse et de dément à la fois.