Moby ne fait pas à proprement parler de la musique d’ambiance, mais ici il s’est surpassé. Avec l’aide du dessinateur Steve Cutts, et dans un registre monstrueusement rétro à la Betty Boop, il dépeint la solitude et l’aliénation des foules modernes absorbées par leurs appendices électroniques. Même Fritz Lang ou Aldous Huxley, dans leurs cauchemars d’avenir, n’avaient imaginé un esclavage aussi total, aussi régressif et aussi… consentant!