C’est l’adjoint du commandant suprême des forces de l’Otan en Europe — pas moins — qui l’affirme: les «fausses nouvelles», ainsi que les cyberattaques et l’influence politique contre un pays de l’Otan pourraient désormais être qualifiées d’attaque contre l’alliance au sens de l’article 5 de sa charte et entraîner une riposte proportionnée.

Le général Bradshaw est encore un de ces officiers impayables qui auraient pu jouer leur propre rôle dans Dr. Folamour de Kubrick. Va-t-il bientôt envoyer des commandos araisonner les blogs et les sites qui rediffusent des nouvelles de Sputnik ou de RT.com. Ou va-t-il s’en prendre d’abord aux médias de grand chemin occidentaux, principales industries de fake news dans le monde actuel?