Avant les années 2000, «la BNS affichait des réserves d’or parmi les plus élevées du monde et de confortables fonds propres. Deux décennies plus tard, le bilan de l’institut d’émission figure parmi les moins bien capitalisés d’Europe, avec entre 7 et 12% de fonds propres suivant les périodes, et entre 6 et 8% d’or. Mais surtout, il a tant gonflé depuis 2008, que les éventuelles pertes futures pourraient aisément manger ses maigres fonds propres en très peu de temps. » Comment a-t-on pu en arriver, en Suisse, à une telle débâcle ?