Le Bureau zurichois du travail a diligenté une étude sur le travail des étrangers en Suisse… dont il n’a publié que la première partie. La seconde a été recouverte d’un voile de pudeur.

Pourquoi? Parce qu’elle aurait pu «fournir des munitions aux adversaires» de la libre circulation. Elle tendrait à suggérer que 80% des travailleurs étrangers en Suisse ne travailleraient pas du tout dans les branches «spécialisées» ni ne combleraient les manques de main d’œuvre domestique. Bref, qu’ils ne seraient pas si «indispensables» que ça à l’économie suisse, dont les faiseurs d’opinion ont fait de la libre circulation un dogme.

Mais bon… les «résultats restent difficiles à interpréter». C’est sans doute pourquoi on les a cachés au bon peuple… ainsi qu’aux journalistes, qui de toute façon ne sont pas très curieux.