…Ou l’absolue bêtise de la bureaucratie. A des fins de recherche, les scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle français avaient envoyé à leurs collègues de l’herbarium de Brisbane un herbier vieux de deux siècles contenant plus d’une centaine d’échantillons de plantes. Le recueil d’une valeur inestimable a fini... au feu, incinéré par les services de biosécurité australiens. Le coupable en est comme souvent le «principe de précaution» couplé à l’idiotie bovine de l’administration:

Selon le site du Guardian, «il manquait des documents de quarantaine pour passer la douane». Ces papiers certifient qu'il n'y a pas de microbes dans les spécimens qui passent la frontière. Ils sont généralement utilisés pour l'importation de fruits tropicaux ou d'animaux vivants et s'appliquent rarement à des herbiers.

On imagine l’usage qu’auraient pu faire des terroristes de cette arme fatale si les douaniers australiens n’avaient pas ouvert l’œil, et le bon!