L’insurpassable BHL s’est vu jouer un bien mauvais tour par ses amis de l’Euromaïdan. A peine s’était-il précipité surTwitter pour dénoncer l’assassinat d’un journaliste antipoutine — et par qui d’autre que Poutine lui-même —, que le pot aux roses était dévoilé. Le pseudo-assasinat d’Arkadi Babtchenko était en fait un montage maladroit des barbouzes ukrainiennes, justifié par des contorsions dignes de Mr. Bean. Peut-être, au fond, ne l’ont-ils fait que pour compromettre le grand philosophe parisien, par ailleurs connu pour sa retenue et la fiabilité de ses sources?

Il y a peu, BHL se serait sans doute rallié à la cause des Russes. Leurs services passaient pour extrêmement fiables dans l’assassinat, jusqu’à l’étrange affaire Skripal, sans doute conçue par les Anglais pour ruiner la réputation du KGB. Mais à qui se fier désormais?

Ne reste plus au Tartarin de la géopolitique qu’à tuer de ses propres mains les victimes qu’il veut mettre sur le compte d’autrui. Il pourrait commencer, par exemple, par trucider son compte Twitter…