CENSURE | Le phénomène migratoire a désormais sa novlangue

L’Observatoire du journalisme met le doigt
sur une innovation orwellienne de l’Union européenne, qui pourtant ne manque pas d’imagination en la matière. Cette fois, il s’agit d’un guide
des «bonnes pratiques» à respecter dans les médias et les ONG lorsqu’ils communiquent sur le phénomène migratoire. Le florilège proposé est véritablement hilarant:

«Il est des sujets interdits et un vrai journaliste estampillé Union Européenne ne DOIT pas les aborder sous peine d’être interdit d’antenne ou de publication puis frappé d’exil intellectuel:

N’utilisez pas de « langage de haine ». On comprendra facilement que s’interroger sur les retombées négatives de l’immigration pour les immigrés eux-mêmes ou pour les européens tombe sous l’appellation infâmante.

Ne mentionnez pas « d’informations sensibles » comme l’origine ethnique ou la religion ou alors faites le en dernière instance quand c’est absolument nécessaire pour comprendre l’histoire. Cachez ce sein que je ne saurais voir (Tartuffe).

N’incluez pas de perspectives extrémistes (en clair : ayant quelque réserve que ce soit sur les bienfaits de l’immigration) au nom de « l’objectivité », en anglais « not include extremist perspectives for the sake of objectivity». Autrement dit tordez le cou au réel, n’admettez qu’un seul point de vue et fuyez toute confrontation des opinions, on ne sait jamais ce qui pourrait en sortir.»