L’issue de l’imbroglio des porte-hélicoptères «Mistral» est burlesque. Non seulement la France a-t-elle dû rembourser la Russie que son lamentable président Hollande avait refusé de livrer, mais encore elle a livré tout le savoir-faire technologique pour permettre aux Russes de les recopier tout seuls.

Cerise sur le gâteau, la compensation indirecte, via l’achats d’hélicoptères par la Pologne, n’aura pas lieu. Ce marché-là ira aux Anglo-Saxons...

Selon Le Canard enchaîné, cette décision devait permettre de vendre à la Pologne - également en froid avec la Russie - plusieurs hélicoptères Caracal d’Airbus, pour 3 milliards d’euros environ. Sauf que le nouveau gouvernement conservateur, à la surprise générale, a décidé de rompre les négociations, préférant à Airbus l'américain Lockheed-Martin et l'italo-britannique Agusta-Westland. Avec, à la clé, une mini crise diplomatique entre Paris et Varsovie.