Entendez-vous encore parler de la triomphale libération de Mossoul par les Etats-Unis et leurs alliés? Plus tellement.

Il y a une raison à cela. Ce qui s’y passe en ce moment même est un «massacre médiéval» recouvert d’une épaisse dalle d’occultation médiatique. Après avoir soulevé des campagnes d’indignation sur l’opération russo-syrienne à Alep, les médias occidentaux observent une discrétion unanime sur les «bavures» monstrueuses de l’alliance occidentale à Mossoul. Stephen Lendman [résume](

http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2017/03/29/glanes-du-jour-8714404.html

) la situation de manière frappante:

Leur silence est aujourd’hui assourdissant sur le viol et la destruction de Mossoul. Leurs comptes-rendus parlent sans vergogne de «libération». Et ils n’ont pas un seul mot pour le tapis de bombes terroristes US et le massacre en masse. Le camouflage soigneusement orchestré de la réalité se poursuit comme si de rien n’était.

Aucune sorte d’aide n’a été apportée aux malheureux civils réduits au désespoir, livrés sans défense à tous les dangers. En plusieurs mois de combats, il est de plus en plus évident que des milliers d’entre eux ont été tués, d’innombrables autres blessés et des centaines de milliers déplacés, pris qu’ils étaient entre les bombardements US sauvages et les tirs d’artillerie au sol.

À de très rares exceptions près, les médias occidentaux se rendent, par leur silence, complices de ces crimes contre l’humanité. Le 23 mars, l’Independent de Londres, citant des sources médiatiques locales, a rapporté que jeudi dernier les frappes aériennes sur Mossoul avaient causé « 230 » morts civiles.

230 morts civiles en un jour par l’aviation russe auraient sans doute dressé le monde entier contre les «crimes» de Poutine. De la part des «nôtres», il ne s’agit bien entendu que de dégâts collatéraux.

ATTENTION : images très dures.