La démission de l’archevêque de la déséducation nationale, Michel Lussault, est saluée par tous les partisans d’une école de qualité servant à former les enfants plutôt qu’à les mutiler comme des animaux de laboratoire.

Le philosophe Jean Romain, adversaire de vieille date des dérives pédagogistes, la commente ainsi:

«Michel Lussault, nommé en 2014 par Najat Vallaud-Belkacem, prince des pédagogistes et laxiste président du conseil des programmes de la France, a démissionné en raison de profondes divergences de vues avec l'actuel ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer. On ne peut que se réjouir de ce départ. Le ministre Banquer entend redonner de la couleur à l'école et pour cela, il fait place nette. Le départ de M. Lussault est un signal clair : ceux qui se disent progressistes en matière scolaire ont mis en place un système de fuite en avant qui a conduit à l'abîme, c'est terminé. Je l'espère du moins.»