Cela ressemble à un canular ou à une nouvelle déjantée de Philip K. Dick. Pourtant, la chose semble prise très au sérieux chez Facebook, où l’anomalie a eu lieu.

Facebook a développé, on le sait, nombre de robots informatiques dotés d’intelligence artificielle. Ils servent notamment à filtrer les contenus «blessants et indésirables», bref à ressusciter le beau métier des inquisiteurs de jadis.

Le problème, c’est que nos nouveaux serviteurs se prennent tellement au sérieux qu’ils ont entamé une sorte de… mutinerie. Une mutinerie linguistique.

L’IA composée d’agents conversationnels (des robots donc) ne s’est pas amusé à infiltrer d’autres systèmes, à pirater des réseaux protégés, voire prendre possession d’un parc de machine et d’éteindre les systèmes… pire que cela, les robots qui composent l’IA en question sont configurés pour communiquer en anglais, et ils ont créé un nouveau langage de communication qu’eux seuls maîtrisaient, désobéissant par la même occasion aux ordres donnés par les ingénieurs Facebook !