Une fois n’est pas coutume, la «vieille dame» du quai Conti s’est fendue d’une réaction rapide, unanime et circonstanciée à l’irruption de l’écriture «inclusive», adoptée même par des éditeurs de manuels scolaires qui se croient «branchés». Le ton est particulièrement solennel:

«devant cette aberration “inclusive", la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.»

Tout en affirmant qu’elle «voit mal quel est l’objectif poursuivi», l’institution garante de la langue désigne de manière très précise les courants destructeurs qui sapent les fondements mêmes des communautés et des nations.