Le conseiller d’Etat (ministre cantonal) en charge des affaires sociales genevoises, le Vert Antonio Hodgers, a annoncé que «dès janvier, les personnes désireuses d'obtenir un logement social» dans le canton «se verront faciliter la tâche. Elles n'auront à constituer qu'un seul dossier, qu'elles déposeront auprès d'une seule instance.»

Il a ajouté qu’il entendait «revoir les critères d'attribution, faisant primer l'urgence de la situation par rapport au temps passé sur la liste d'attente».

De là à subodorer du clientélisme abritraire, notamment en faveur des migrants (qui osera prétendre que sa situation est plus «urgente» que la leur?), il n’y a qu’un pas. Un pas que l’avocat et député genevois Ronald Zacarias franchit sans complexe:

«Ces textes ne visent en réalité qu'à augmenter l'électorat de gauche au travers de l'instrumentalisation du logement social et plus particulièrement du logement social subventionné. Il s'agit donc de fidéliser notamment les migrants, futurs électeurs et votants, ou les plus démunis au moyen de la politique dite de 'l'arrosoir', avec l'insoutenable pression fiscale qui en résulte.»