Toujours affûté, toujours provoquant, le site Contrepoints propose une halte bienvenue dans la bronca soulevée par les «Paradise Papers». Si l'«optimisation fiscale» dénoncée est dans les limites de la légalité, s'interroge Nathalie MP, où est le problème? Le problème, selon elle, est dans un complet renversement de propriété, où l'Etat semble vouloir s'accaparer de tout le produit du travail des individus. La diatribe est désarçonnante:

«Cette affaire met en lumière la façon dont la plupart des politiciens de notre pays considèrent l’impôt. Tout se passe comme si l’homme venait au monde non pas avec des droits naturels comme la liberté, la propriété et la sécurité, mais avec un devoir naturel qui prime sur tout le reste, celui de tenir tout son revenu et tout son patrimoine à la disposition discrétionnaire d’un État omnipotent, omniscient et omniprésent.[…]

[L’État n’a jamais rien produit. S’il peut encaisser des impôts, c’est uniquement parce que des personnes privées ont créé une richesse qui leur appartient entièrement au départ. En aucun cas le fait pour l’État de ponctionner une part plus faible de cette richesse ne peut s’assimiler à un cadeau fait à ceux qui produisent.

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https://www.contrepoints.org/2017/11/13/303038-paradise-papers-argent-appartenait-dabord-a-letat
)

[Non seulement l’opération « Paradise Papers » est une vaste fumisterie journalistique qui cherche à créer du scandale à partir de rien à des fins aussi bien démagogiques que bêtement promotionnelles, mais le débat qui s’est enclenché alors au quart de tour chez nos dirigeants et dans l’opinion publique semble très mal parti.»

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https://www.contrepoints.org/2017/11/13/303038-paradise-papers-argent-appartenait-dabord-a-letat
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