Wikileaks a annoncé une «importante» fuite d'e-mails de l'équipe de campagne du candidat Emmanuel Macron :

«#MacronLeaks contient des dizaines de milliers de courriels, de photos, de pièces datant de la période antérieure à 24 avril 2017, près de 9 Go au total» indique un message publié sur le compte Twitter de l'organisation. WikiLeaks indique également sur Twitter que la fuite « a eu lieu trop tard pour influencer les élections ».

Alors que les réseaux sociaux et les médias du monde entier ne parlaient que de ça, les médias français ont reçu l'ordre de la Commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle (CNCCEP) de ne pas rendre compte du contenu des données issues de cette «attaque informatique» visant l'équipe Macron, rappelant que «la diffusion de fausses informations est susceptible de tomber sous le coup de la loi».

Directeur de la rédaction de BFMbusiness, Stéphane Soumier qualifie cette prohibition irréaliste et absurde de «censure légitime»:

«Les amis je crois que c'est sans précédent. Vous avez quatre heures sur la censure légitime. L'effet de sidération est autorisé»

Etrangement, la CNCCEP n’a pas été aussi sévère sur les «fuites» frappant le candidat Fillon. Et notre petit doigt nous dit qu’elle ne l’aurait peut-être pas non plus été s’il s’était agi de #LePenLeaks...