…Jusqu’au «degré zéro de l’information», très vraisemblablement, selon une tribune féroce et perspicace de Patrick Aulnas sur Contrepoints.

Entre la nostalgie de la langue de bois, le nivellement par le bas et la «convoitise haineuse» diffusée par les réseaux sociaux, l’offre des médias de grand chemin se réduisent de plus en plus à des stimuli instantanés donnant au public une illusion d’information et de participation. La réduction de ces sources à des protagonistes du brouhaha Facebook/Twitter parmi d’autres pourrait être leur arrêt de mort.

«Si on peut lire dans les grands quotidiens nationaux des articles de qualité, ces organes de presse sont tellement noyés dans l’immense océan médiatique que la tendance racoleuse et triviale a le vent en poupe. L’effet d’amplification joué par internet, principalement par le biais des réseaux sociaux, constitue désormais un problème majeur.»