Tribune enlevée de Claude Askolovitch sur la dissolution (bien méritée) du journalisme politique dans le bavardage de concierges et l’entre-soi. De quoi réfléchir tout de même.

Le roi est nu, les roitelets sont laids, les bouffons ont envahi les palais. Mais qui sommes-nous, journalistes, accrédités à cette cour piteuse, commis aux bêtises des petites phrases et des sous-entendus délétères. On peut changer de métier? Mais si l’on reste? On reste en refusant tout? On subit tant de choses. On s’en sort dans des ironies de plateau. Du LOL. De la médisance de coulisses. On suppute les mœurs de ces politiques dont on feint, en plateau, de protéger l’intégrité.