On le sait, l’industrie des mauvaises nouvelles est un pilier de l’information médiatique. Exemple anodin avec cet article du 24 Heures de Lausanne consacré à la Fédération cantonale vaudoise des accordéonistes, le 29 janvier dernier:

«Les accordéonistes vaudois ont perdu en effectif ce qu’ils ont gagné en qualité.»

On aurait tout aussi bien pu inverser. Mais «Les accordéonistes vaudois ont gagné en qualité ce qu’ils ont perdu en effectif.» n’eût sans doute pas été un titre vendeur. C’est presque une loi: dans les médias de grand chemin, le négatif passe toujours avant le positif et la quantité avant la qualité.

  • PS — La Schadenfreude est la «mauvaise joie», la «joie malsaine» ou la «joie maligne», que l'on éprouve en observant le malheur d'autrui. (Wikipedia)