A peine annoncée, la webtélévision dirigée par Natacha Polony a été mise à la question (ordinaire et extraordinaire) par les censeurs de Libération et du Monde. Plutôt que de saluer cette nouvelle plateforme aux ambitions généreuses, les confrères l’ont attaquée par le trou de serrure de la basse police, en contestant la propriété intellectuelle du nom premièrement choisi (Orwell.tv).

Il faut admettre que le manifeste de ce média libre de la France souveraine était fait pour les attirer:

«Si vous avez l’impression que ce que vous voyez dans les médias traditionnels ne correspond pas à ce que vous voyez quand vous ouvrez votre fenêtre, si vous avez l’impression qu’on ne vous montre pas la réalité, que les médias n’ont pas fait leur travail, et que les sujets de fond ne sont pas traités dans les médias, Orwell.tv est fait pour vous.»

Le site est en libre accès jusqu’au 26 mars. Par la suite, l’abonnement sera très accessible, à 5 € par mois (50 € par an).