Alors que l’Australie et les Pays-Bas, comme l’ensemble du monde occidental, n’ont pas hésité à dénoncer Russie dans l’affaire de l’avion malaisien abattu, le troisième pays gravement endeuillé, la Malaisie, demeure réservée quant aux responsabilités de la tragédie.

Anthony Loke, le ministre malais des transport, a déclaré le 31 mai qu’«il n’y a pas de preuves décisives permettant d’incriminer la Russie dans le matériel présenté par l’Equipe d’investigation commune.»

«“Quant à savoir qui est responsable? On ne peut pas simplement montrer du doigt la Russie", a déclaré M. Loke au sujet des conclusions. “Bien entendu, nous devons tenir compte des relations diplomatiques, a-t-il dit, ajoutant que “toute action future sera fondée sur des preuves décisives".»

Au-delà du bon usage diplomatique, le gouvernement malais a également montré plus de respect pour ses morts que les pays occidentaux qui ont instrumentalisé les leurs dans leur étrange hystérie antirusse.