Que l'humoriste s'était fait virer de Canal Plus, la France entière l'a su — avant lui. Enfin, en même temps: l'intéressé affirme avoir appris la nouvelle par les médias. Pas de pot de départ, pas de lettre de remerciement, pas même «un texto agrémenté d'un smiley», rien.

La raison de cette éradication, selon ce railleur invétéré: «La liberté de ton». «Peut-on rire de tout et de tout le monde et s'arrêter quand cela touche aux intérêts du groupe qui vous emploie?». Bien d'autres employés des médias de grand chemin doivent se poser la question en sourdine. Lorsqu'ils la formulent publiquement, il est en général trop tard...