Oscars de la honte et sans honte, encore une démonstration du lavage de cerveau US.

And the Winner is : White Helmets - True Heroes pour le meilleur documentaire court.

Soit 40 minutes de pornographie «humanitaire» destinées à démontrer les crimes de l'armée Syrienne et des compères russes, iraniens et libanais, avec des images toutes fournies par les Casques blancs sans qu'aucun des réalisateurs (l'équipe Netflix) n'ait jamais mis les pieds en Syrie, encore moins à Alep. Hollywood a donc salué le «travail périlleux de ces bénévoles qui bravent les bombes pour secourir des civils dans le carnage de la guerre civile syrienne». Principalement financée par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, l'organisation humanitaire a bénéficié d'une certaine exposition médiatique en Occident, en dépit des accusations régulièrement portées à son encontre, notamment concernant ses liens avec les groupes terroristes et leur véritable rôle dans la région.

La manigance est parfaite, avec en conclusion cette photo de groupe à côté de Salma Hayek, l'actrice d'origine libanaise, qui vient légitimer cette mascarade.

Pour rappel : Voici ce que de sérieux reporters d'investigation ont pu dire sur les «White helmets» ou casques blancs.

La journaliste indépendante Eva Bartlett avait dénoncé l'utilisation par l'organisation d'«images vidéos montrant le sauvetage d'enfants que l'on retrouve parfois secourus dans d'autres vidéos». «Sur le terrain, personne n'a jamais entendu parler d'eux à Alep», ajoutait-elle.

D'autres images plus compromettantes encore pour les Casques blancs n'ont sans doute pas été inclues dans le montage final du documentaire. Elles montrent certains membres de l'organisation en train de poser avec des djihadistes armés ou de participer à des manifestations de liesse dans les rues d'Alep aux côtés d'individus brandissant l'étendard noir de l'Etat islamique.

Vanessa Beeley, journaliste indépendante et chercheuse britannique qui s’est rendue sur place, à Alep, estime que les Casques blancs ne seraient pas ceux qu'ils prétendent être : «[Ils] sont dans les régions contrôlées par les terroristes. Ils fournissent des soins médicaux aux terroristes, ils acheminent les équipements par la Turquie dans les régions terroristes […]. Ils ont été filmés participant à l’exécution d’un civil à Alep. Ils diffusent des vidéos, sur leurs pages dans les réseaux sociaux, des exécutions de soldats et de civils arabes.»

Par ailleurs, James le Mesurier, fondateur de l'ONG Mayday Rescue et entraîneur des Casques blancs est un ancien militaire britannique : d’après les recherches effectuées par Vanessa Beeley, il est en réalité proche des sociétés de sécurité privées qui ont été ou sont sous contrat avec l’armée américaine ou la CIA, telle la controversée Academi (ex-Blackwater), déjà impliquée dans plusieurs guérillas hybrides et assassinats.

NB. La mythologie des «Casques blancs» a déjà été traitée par l'Antipresse ici, puis , suite à une dénonciation mensongère de Libération venant appuyer la fable officielle.