«Prisonnière de conte de fées volontaire»:
c’est ainsi que la journaliste et écrivaine Kate Imbach résume le personnage de la First Lady des Etats-Unis en analysant son compte Twitter, essentiellement composé d’instantanés.

Cette autobiographie en images révèle (ou semble révéler) une personnalité retirée dans l’ombre de son écrasant époux, s’ennuyant dans des appartements dignes des productions Walt Disney et soucieuse, avant tout, de protéger son fils.

«En trois ans, Melania n’a posté qu’une image d’elle avec Trump. Il domine le cadre; son visage à elle est dans l’ombre et tronqué. C’est à la fois un selfie et un effacement, une description de sa place dans leur monde.»

Le portrait tiré par Imbach trahit une pointe de fausse sympathie et demeure approximatif: il ne tient pas suffisamment compte, par exemple, des inévitables consignes de sécurité concernant la reproduction des visages et autres détails signalétiques. Il vaut tout de même le détour, si l’on veut avoir un aperçu d’un univers aussi éloigné des électeurs américains que la planète Mars (en anglais).