#PRÉSIDENTIELLES | Les ingérences bienvenues
L’ex-président américain soutient mordicus le candidat d’En marche et ne se prive pas de le faire savoir. Pendant sa présidence, M. Obama s’était déjà permis au mois deux ingérences publiques dans la vie politique européenne. A Londres, il avait exhorté les Britanniques à ne pas quitter l’Union européenne. En Allemagne, il avait proclamé : «Si j’étais Allemand, je voterais Merkel». Peu de voix se sont élevées pour protester contre une pression pour le moins indélicate. Ceux qui voient partout des ingérences russes trouvent naturelle l’implication étasunienne. C’est que, comme l’écrit Régis Debray dans son dernier livre, Civilisation, «Nous sommes devenus américains».
May 6th, 2017