Dans la nuit du 25 au 26 octobre, la «Jungle» de Calais a été en partie ravagée par les flammes. Une trentaine de départs de feu ont été signalés, notamment dans la zone des commerces à l'entrée du camp. Des incidents similaires avait été constatés déjà lors du démantèlement de la zone sud.

Interrogée le lendemain matin à ce sujet, la préfète du Pas-de-Calais a évoqué «des traditions de la population migrante de détruire leur habitat avant de partir».

«Les chefs de communauté nous avaient dit: “Quand on s'en va, on nettoie en mettant le feu"», a rapporté Fabienne Buccio sur BFMTV.

Ben voilà! C’est comme ça chez eux. Ils s’en vont, ils brûlent tout. Et s’ils avaient violé toute la population féminine du coin, qu’aurait dit Mme la Préfète? Qu’il s’agit encore d’une tradition «migrante» (lisez: islamique)?

Quand les préfets n’ont pas d’autre réaction face au chaos que le fatalisme, c’est le signe qu’un pays n’est plus gouverné. Beaucoup l’ont compris et en ont été indignés. Mais un «détail» semble avoir échappé à tout le monde: dans quel pays d’émigration est-il «traditionnel» de brûler les habitations quand on déménage? En Afghanistan? En Irak? En Syrie?

Nulle part! Cette «tradition» est une vue de l’esprit suscitée par la panique et reposant sur des préjugés racistes à l’égard des populations extra-européennes. Elle sert à dissimuler la cause réelle de ces comportements: le renoncement à l’exercice de leur autorité légitime de la part des pouvoirs publics en Europe. C’est notre laxisme qui est criminogène, bien davantage que leurs «traditions»…