Un article de Lars Andersson paru (pourquoi aussi loin?) dans l’Indian Journal of Medical Ethics étudie la possibilité que la vaccination anti-HPV (Gardasil ou «vaccin contre le cancer du col de l’utérus») joue un rôle dans l’augmentation d’incidence de cancers du col de l’utérus au lieu de les combattre! L’auteur part de la relation temporelle entre le début de la vaccination en Suède (2012-2013) et l’augmentation de ces types de cancers. Il laisse l’interrogation ouverte, mais réclame de manière pressante un supplément d’études.

«La vaccination HPV pourrait-elle causer une augmentation des cancers du col de l’utérus invasifs plutôt que de les prévenir parmi les femmes déjà infectées et ainsi expliquer l’augmentation d’incidence de cancers signalée en Suède? (…) Répondre à cette question est vital pour une estimation correcte des risques et des bénéfices de cette vaccination. D’autres études centrées sur les individus déjà infectés par (le virus) HPV sont nécessaires pour résoudre cette question.»

Pour mémoire, l’ouvrage de Jean-Pierre Spinosa et Catherine Riva La Piqûre de trop?, paru en 2010, mettait sérieusement en question le processus d’adoption de ces vaccins, mais également leur degré de protection revendiqué (ceci sur la base des rapports de tests publiés par les fabriquants eux-mêmes). Les autorités publiques sont restées sourdes à toutes les mises en garde relatives à ce vaccin, qui est entre autres l’un des plus coûteux jamais élaborés. Selon les auteurs, le vaccin anti-HPV était «un cas d’école de pharma-business».

  • Source: Andersson L. Increased incidence of cervical cancer in Sweden: Possible link with HPV vaccination. Indian J Med Ethics. Published online on April 30, 2018 DOI:10.20529/IJME.2018.037.