Certes, cet internaute a «liké» des publications Facebook taxant le défenseur des animaux Erwin Kessler d'antisémite et de raciste. Certes, ledit Kessler a obtenu réparation devant la justice. Mais le procureur a jugé bon d’inclure dans la nasse les soutiens virtuels de l’auteur des propos diffamatoires. Et la motivation de sa sévérité vaut son pesant de traités de droit.

Cette affaire en apparence anodine révèle une tendance lourde de la justice suisse: une application mécanique et jusqu’auboutiste du droit, sans prise en compte des circonstances, des paramètres humains ni du simple bon sens.