Dernier épisode en date d’une course à l’échec annoncée: le géant Alpiq, qui produisait à l’origine quelque 30% de l’énergie suisse, est contraint de vendre ses activités les plus rentables, après avoir tenté en vain de se défaire de ses barrages alpins.

Ce «coup de poker» illustre la situation tragique où se trouve l’hydroélectricité suisse, une source d’énergie propre, renouvelable, intégrée, mais plombée par les prix artificiellement bas du marché européen. L’Allemagne, notamment, produit à la fois de l’éolien «propre», mais massivement subventionné, et du thermique au charbon très sale dans des centrales rachetées en Europe de l’Est.