La nouvelle élue des Verts au parlement fédéral, Irène Kälin, est islamologue, islamophile et islamolobbyiste. A peine élue, elle demande la reconnaissance de l’islam comme religion officielle en Suisse. Elle ne s’allonge pas sur les conséquences d’une telle promotion (ne serait-ce qu’en termes d’aides publiques, de relations avec les autres communautés, etc.), mais s’empresse de dénoncer les préjugés antimahométans de la population autochtone.

Radicalisation des quartiers? «Je n’en connais pas de tels», répond-elle, écartant d’un revers de main les enquêtes de Mireille Vallette et de Saïda Keller-Messahli sur le radicalisme en Suisse. Pour entretenir l’idylle, mieux vaut ne pas côtoyer la réalité de trop près.

Ah, et puis Mme Kälin est aussi «engagée pour l’égalité entre les sexes», même si, hélas, «pour les médias, [s]on rapport avec l’islam semble plus important». Elle n’a peut-être pas encore compris qu’il fallait choisir entre les deux…

Enfin, cerise sur le gâteau, la jeune Mme Kälin profite d’un «portrait» que lui consacre Le Temps du 13 octobre pour affirmer haut et fort que «les forces progressistes ont trop longtemps laissé ce thème [la formation des imams] à l’UDC, qui en fait un sujet d’exclusion.»

C’est vrai: quoi de mieux que les «forces progressistes» pour assurer l’inclusion d’une idéologie de la régression?

Les écolos nous promettaient une suisse verte. Vont-ils enfin tenir leur promesse?

PS — Irène Kälin a été «providentiellement» propulsée sous la Coupole suite au «dérapage» de son prédécesseur Jonas Fricker, qui avait comparé le transport des cochons d’élevage avec celui des Juifs sous l’Holocauste. Circonstance à méditer.