Prise en tenailles dans la guerre civile, la filiale syrienne du leader mondial du ciment a choisi de payer sa rançon aux groupes terroristes:

"La filiale locale [de LafargeHolcim] a remis des fonds à des tierces parties afin de trouver des arrangements avec un certain nombre de ces groupes armés… en vue de maintenir l’activité."

Selon Le Monde et les ONG, ces agissements «profitaient à l’Etat islamique» et revenaient à «financer le terrorisme».

Ainsi donc, un groupe industriel français est à présent poursuivi pour avoir fait sous contrainte ce que son gouvernement pratique ouvertement à l’échelle diplomatique et stratégique.

Les privés n’ont donc pas le droit de verser leur obole à ces mêmes groupes armés que leur gouvernement appuie mordicus contre le gouvernement légal du pays hôte.

On a rarement vu pareille hypocrisie!