On le pressentait vaguement, mais il faut toujours qu’une étude «scientifique» vienne corroborer les évidences les plus… évidentes. La voici enfin: des chercheurs britanniques ont conclu que l’usage des services de navigation (Google notamment) nous rendait neurologiquement paresseux et inaptes à l’orientation. Au bout de cette pente du moindre effort: le ramollissement cérébral, prélude à la symphonie Alzheimer.

Les chercheurs ont mené une étude sur vingt-quatre participants dans le quartier de Soho à Londres et ont analysé l'activité du cerveau de ces derniers dans deux situations. D'abord, les sujets ont été amenés à déambuler dans le quartier et ont dû trouver leur chemin par eux-même. Puis, dans un second excercice avec un autre itinéraire, ces derniers ont été équipés d'une application de géolocalisation en temps réel et ont bénéficié d'indications GPS. Résultat? L'activité du cerveau –notamment dans la zone de l'hippocampe– des participants était largement supérieure lorsqu'ils faisaient appel à leur mémoire et à leur sens de l'orientation que lorsqu'ils se laissaient guider par leur téléphone.

La solution: revenons à nos bonnes vieilles cartes qu’on n’a jamais su replier et aux panneaux de signalisation qui ne sont pas (encore) là pour rien…