Sœur Maria Crocifissa della Concezione, qui vécut en Italie à la fin du XVIIe siècle, était-elle la cryptographe du Diable? Quoi qu’il en soit, elle découvrit après un évanouissement qu’elle avait écrit une série de lettres à son correspondant en utilisant un mélange totalement obscur d’anciens alphabets.

Les occultistes se sont acharnés des siècles durant à décoder ces lettres — mais c’est l’informatique qui y est parvenue. Les chercheurs du centre Ludum en Sicile ont en effet «cassé» ce code satanique grâce à un logiciel enfoui dans le «Dark Web», l’internet secret.

[«Les chercheurs ont conclu que ses lettres étaient un mélange de langues et qu’elles avaient été écrites par sœur Maria elle-même, qui était devenue une habile linguiste dans son couvent.»](https://www.timesofisrael.com/17th-century-nuns-letter-from-the-devil-finally-decoded/)

Comme souvent de nos jours, la technique prime sur le contenu et les chercheurs n’ont attribué aux lettres de la nonne qu’une valeur anecdotique, concluant rapidement à une «forme de schizophrénie». On peut y lire entre autres que «Dieu prétend libérer les mortels», mais que «ce système ne fonctionne pour personne», et que le Père, le Christ et le Saint-Esprit ne sont que des «poids morts».