«Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons», disait Lénine. La manière dont les attentats de Paris et Bruxelles ont été financés lui donnent raison. L’apport de Daech, en effet, y est très minoritaire. L’essentiel vient, selon la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), de la société d’accueil:

«Une partie importante des revenus transitant par les comptes en banque des personnes impliquées dans les attentats provenait de salaires, d'allocations de chômage ou d'autres allocations sociales.»

Dans la géniale pièce de Max Frisch, Monsieur Bonhomme et les incendiaires, c’est le bourgeois débonnaire qui prête l’allumette pour mettre le feu à sa propre maison...