Le ramdam autour des fake news, cela sert aussi à escamoter les news que vous ne devez pas savoir. Il faut être abonné à The Guardian ou à un blog insolent comme celui de Charles Sannat, pour apprendre que le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a été mis en demeure de cesser ses relations avec le club secret des 30 banquiers appelé G30 et basé à Washington. Après un an d’enquête, Mario Draghi a été informé à mi-janvier par l’ombudslady européenne, Emily O’Reilly, que ses relations étroites avec le G30 menaçaient la réputation de la BCE, malgré ses assurances contraires.

Sans être conspirationniste ni se laisser éblouir par la bonne réputation de la BCE, il n’est pas difficile de réaliser que depuis son entrée en fonctions en 2011, le maître de l’euro complotait avec ses anciens collègues de la grande finance américaine et internationale avant de donner un tour de plus à l’endettement généralisé des Etats européens. Une politique qui, par la plongée vers les taux négatifs, aboutit à l’anéantissement de l’épargne et ouvre de nouvelles perspectives de krach monumental.