Les conférences de presse des responsables étasuniens regorgent souvent de perles et de moments de grâce. Comme celle de Stuart Jones, secrétaire d’Etat adjoint pour le Moyen-Orient.

La question, venant d’un journaliste de l’AFP était pourtant simple. Elle tenait en somme à ceci: «Vous critiquez le rapport de l’Iran à la démocratie, fort bien: mais que pensez-vous de l’Arabie Saoudite à ce propos?»

Avant de bafouiller quelques explications en pure langue de bois, le pauvre Jones a observé un silence record de 20 bonnes secondes! Qui fera mieux?