USA | Une grande conscience s’en est allée
Robert Parry n’est plus. Avec lui disparaît une des consciences professionnelles du journalisme indépendant, à un moment où elles se font de plus en plus rares en Amérique comme en Europe. Il avait lui-même tiré la sonnette d’alarme
à la veille des Fêtes en parlant des problèmes de santé qui l’avaient contraint à baisser la garde (et nous en avions parlé dans l’Antipresse). Son fils Nat, qui le secondait dans son travail d’enquêteur têtu et de «redresseur de faits», a dissipé les soupçons que l’on pouvait avoir sur l’origine de cette soudaine casse chez un homme qui jouissait jusqu’alors d’une excellente santé. Il raconte toutefois les épreuves et les attaques que son père a endurées
de la part de ses collègues et des grands medias pour avoir osé s’écarter de la bien-pensance et défier le maccarthysme renaissant sur des sujets aussi tabous que le Russiagate.
Voici ce que Parry disait en 2016 des deux grands quotidiens étatsuniens:
February 1st, 2018