L’extrême droite, aux yeux des médias français de grand chemin, c’est le diable. Du moins, lorsqu’elle s’incarne dans le FN ou dans la frange rousse de M. Trump. Dans d’autres cas, elle apparaît très fréquentable: par exemple, en Ukraine au Vénézuela.

Le site Le Vent se lève («alternatif » de gauche) livre une intéressante analyse des partis pris et des procédés de désinformation mis en place par la presse néolibérale en vue de la justification d’une «révolution colorée», voire d’une occupation militaire U. S. de la patrie de Chavez, pilier du Bolivarisme, mais également opulente réserve de pétrole.

Curieusement, M. Trump lui-même devient miraculeusement fréquentable aux yeux de nos journalistes à morale variable lorsqu’il «tape du poing sur la table» en accusant le «régime» (élu) de M. Maduro de tous les maux de la terre.

En 2015, Barack Obama prend un décret qualifiant ni plus, ni moins, le Venezuela de «menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis». Qui peut sérieusement croire que les troupes bolivariennes s’apprêtent à envahir le pays disposant du premier budget militaire au monde ? Ce décret ahurissant sera prolongé et est toujours en vigueur aujourd’hui.