Funeste semaine pour les barbouzes U.S.! Alors que le «lanceur d’alerte» Chelsea Manning est libérée de prison, la procureure suédoise Marianne Ny annonce qu’elle «abandonne les poursuites» contre Julian Assange pour viol.

Cette nouvelle survient au plus mauvais moment: on comprend un peu pourquoi les médias ne l’ont pas trop ébruitée! En effet, une porte-parole de la CIA venait de déclarer que «les dictateurs et les terroristes n’ont pas de meilleur ami dans le monde que Julian Assange, et leur vie privée est la seule qu’il se soucie de protéger».

A quoi le fondateur de Wikileaks a répondu en taxant sobrement la CIA d’«agence d’espionnage la plus dangereusement incompétente dans le monde», en ajoutant qu’«elle a armé des terroristes, détruit des démocraties et installé puis maintenu des dictatures partout dans le monde».

Quoi qu’il arrive, l’hostilité politique du gouvernement américain demeure désormais la seule entrave à la pleine liberté du citoyen australien Assange. Si cette entrave devait conduire à mettre sa sécurité en péril, ne serait-il pas logique qu’un pays soucieux des droits de l’homme comme — par exemple — la Suisse offre l’asile à ce héros de la lutte pour les droits humains?